Andrea et Robert Moorhead publient le nouveau numéro d'Osiris qui, cette année, fête son cinquante-deuxième anniversaire.
En voici le sommaire :
Andrea et Robert Moorhead publient le nouveau numéro d'Osiris qui, cette année, fête son cinquante-deuxième anniversaire.
En voici le sommaire :
Pourquoi viens-tu me surprendre en plein jour
alors que je pratique l'art sans talent de la
disparition. En ce jour de nuit restante, ta pensée
me réjouit, je la poursuis et me rends compte
que je m'évapore un peu plus dans le moins.
Ce sont ces deux pôles qui éclairent ma raison
de m'éteindre : la lumière augmente, aussi chère
qu'un vacarme qui s'éloigne. Pourquoi viens-tu.
à Jean-Pierre Lemaire
Je pense qu'ils portent le corps enveloppé
au premier abord lourd par fragilité puis
dérisoire tant il élève les porteurs
C'est là l'image chez les peintres renaissants
J'y reconnais non pas les anges qu'on ne voit
que peints mais les couleurs lavées par les larmes
Poème paru dans La Revue Alsacienne de Littérature "passages" (deuxième semestre 2024, n°142). Un grand merci à l'association Les Amis de la Revue Alsacienne de Littérature.
Les nuages se séparent des toits
mais ne rejoignent pas les hauteurs.
Le paradis singe la terre d'ici.
Les habitants rentrent en allumant
un petit carré d'âme ouvert dans la pierre,
sans volets. Les pluies ont usé la route, emporté
les chevaux qui regardaient les hommes.
Le seul âne qui s'incurve
sous le poids emporte
les pauvres dieux.
Extrait de SAUF, éditions du Cygne, 2021
Je pensais que tu y étais, que ce n'était l'affaire
que d'une circonstance et je m'oubliais, tout entier.
Les heures et les kilomètres s'interposaient
une lettre n'aurait pas franchi la vitesse de la pensée,
la lumière ne surgissait pas de son noyau, elle consumait
pourtant le point de rencontre, toute dédiée à toi.
Tes fleurs intérieures, une à une, devaient boire
ce faisceau ; j'espérais au moins, le retour
de l'hirondelle qui glisse sous les toits, dont la présence
atteste l'inchangé et l'absence, une promesse toujours tenue.