Revue alsacienne de Littérature, n° 139

Pour commander le n° 139 de la RAL :

"Les Amis de la Revue Alsacienne de Littérature"
BP 30210 - 67005 STRASBOURG Cedex



SOMMAIRE


Catherine Wackenheim-Jacobs : Le Studium, une façade tout en courbes  

PATRIMOINE

Jean-Paul de Dadelsen : Watteau (sonnet inédit)   
Jean-Paul Sorg : Une si précoce maturité   
Jean-Paul de Dadelsen : Alsace – Midi. Notes de voyage inédites  
Charles Fichter : Jean-Paul de Dadelsen à Marguerite Yourcenar.  
Lettres « de guerre » entre 1940 et 1943
Martine Blanché : Le Ried de l’enfance chez Jean-Paul de Dadelsen   
et Claude Vigée
Mathieu Jung : Faire vivre la baleine : de Dadelsen en Gadenne  
Elias Levi Toledo : Notes sur l’écoute comme écriture  

Catherine Wackenheim-Jacobs : Des pentes douces et des escaliers  

L’INACHEVÉ

Alain Fabre-Catalan : Le levain de l’inachevé  
Marie-Yvonne Munch : L’inachevé est un jardin  
Emma Guntz : Unvollendet  
Stratis Pascalis : Ο,ΤΙ ΔΕΝ ΕΙΠΕ Η ΣΑΠΦΩ / Ce que Sappho n’a pas dit    
Eva-Maria Berg : L’inachevé / Das Unvollendete  
Gilles Marie : En voie d’achèvement  
Marlena Braester : À l’inachevé  
Max Alhau : Loin de toute échéance  
Alain Fabre-Catalan : L’inachevé nous fait signe  
Germain Roesz : Faire face est le visage de l’inachevé  
Claudine Bohi : L’inachevé des mots  
Anne-Marie Zucchelli : Au gré  
Christiane Roederer : Cabotage dans l’inachevé  
Maryse Staiber : Spruch vom Unvollendeten  
Françoise Urban-Menninger : Les vies inachevées. L’ourlet des jours  
René Heyer : Enfin  
Pierre Judide : Jusqu’au fond de l’inachevé
Fabrice Farre : Fragments
Sophie Weill : Inachever sans fin
Marie-Jeanne Langrognet-Delacroix : Méditations inachevées
sur l’inachevé
Laurent Bayart : Un point final
Alix Lerman Enriquez : Jour inachevé

Catherine Wackenheim-Jacobs : Le Studium, un lieu de rencontre

VOIX MULTIPLES

Martine Blanché : Caravage. Tableaux d’exposition (Georgia O’Keeffe).
Je regarde ta montre de gousset.
Markus Manfred Jung : ars vivendi
Natacha Lafond : Regard VI, VII, VIII, XIX
Mathieu Hilfiger : Le vieux clou
Andrea Moorhead : Sommeil sans trêve
Claude Vancour : L’arbre enfant. Malgré l’automne. Devoir
Daniel Martinez : Lisières des figures
Laurence Muller : Le lustre du jour éclate
Michael Benaglio : Der Blender. Der kreative Akt
Denis Leypold : Ce bel été 1967
Claudia Scherer : Das unvollkommene Gesicht
Gabrielle Makli : Trois femmes attendaient
Karlheinz Kluge : Der Meister geht. Das Herz des Regenwalds
Élie Mavougnou : Aléas de la vie
Joachim Kaboré-Drano : Regards croisés
Jean-Christophe Meyer : S Karnelkimme / La graine a germé
Pierre Zehnacker : Sur un portrait de Durer. L’angoisse de Jérôme Bosch.
        Le poète, le diable et le Bon Dieu

Catherine Wackenheim-Jacobs : Avez-vous oublié vos bouchons d’oreilles ?

CHRONIQUES

Vladimir Claude Fišera : Guerre et poésie en Ukraine aujourd’hui :  
Pavlo Vichébaba
Paul Assall : Ins Offene. Der mystische Lehrpfad am Straßburger Münster  
Paul Assall : Jean sans Terre / Johann Ohneland. Erinnerung an Yvan Goll   
Marie-Yvonne Munch : Hommage à Germaine Richier                             
Maryse Staiber : Georg Baselitz à la galerie Ropac Pantin                           

Catherine Wackenheim-Jacobs : Le Studium, cafétéria Mensae    

NOTES DE LECTURE

Dans cette chambre étroite

 

Dans cette chambre étroite

flotte une part de vie, l'autre moitié

ne distingue plus la ruée des objets.

J'essaie de lui restituer leur nom

le brun tabac passe par la baie,

sa voix ne répète ni ne murmure.

La porte s'ouvre, l'infirmière

lui carresse le front. Le bruit

du couloir entre familier,

avec son fracas de sabots, s'attarde

à la frontière indicible, pour l'oubli de ma mère.




Tous ceux qui...

 

Tous ceux qui font signe en agitant la main,

ne comptent pas sur les mouchoirs

démodés, tous ceux-là, le long d'un quai

qui déborde le jour suivant

s'en sont allés

capturés par la vitre d'où la vie

s'articule, délaissant

des silhouettes gorgées d'eau

avec le désert buveur des témoins.


REMERCIEMENTS AUX LECTEURS

Le blog de Fabrice Farre fête cette année, précisément, ses dix ans d'existence.

Un grand merci, donc, aux nombreux lecteurs de tous horizons.




Duplice

 

La porte se cache,

les briques maçonnées l'excluent

à moitié,

noire après la pluie de cette nuit.

Ce matin, le soleil cru dédouble

le temps, le pas incertain

trouble la vue. Un oiseau, par-dessus

le mur, s'ébroue en ouvrant deux becs.

Son nom, son espèce reviennent à l'esprit.



VUES ET REVUES

LISTES DES PAGES DU BLOG

POÉSIE CONTEMPORAINE... peut-être

TOUS LES TEXTES SONT PROTÉGÉS [page WIKIPEDIA]. Ils sont la propriété exclusive de Fabrice Farre.







ARCHIVES DU BLOGUE