MACHINES


La carapace d'acier retient le râle du moteur, on s'affaire

sans prière, bras et mains s'agitent à l'unisson, la parole

en moins. Enchaînées au devoir, sous la lumière des fenêtres

hautes, les blouses rythmiques et bleues, traversées par un rai

de poussière dansante, actionnent des roues dont le goût de fonte,

mêlé à la salive, est la raison de déglutir. La gueule béante

libère de petits trains de cartons prêts pour l'expédition, un tapis

rotatif les entraîne. Les machines parlent mieux que quiconque.


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