Les nouvelles (1)

 

La voici, la nouvelle : elle devait nous attendre

dans ce fossé, trompeuse à en juger ses fleurs

au bout d'une tige créée cette fois par le vent.

Il a cependant fallu tomber plus bas.


Dans la bourbe, la pierre persiste par sa dureté :

de ses yeux mica, le précieux révèle l'éparpillement

et le blanc toujours commence et recommence.

L'ensemble roule comme un destin qui nous a scellés.



Miroirs, IMPLORE

 

Au fond, les choses nous observent en scintillant, comme issues de la gangue. Elles nous suprennent, nous, étonnés de n'avoir trouvé que nous-mêmes.La victoire affleure sous la gloire ternie du miroir.


Extrait de IMPLORE, Bruno Guattari Editeur, page 76, 2020.


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Entrer, in IMPLORE

 

La route prête ses pas aux pas qu'elle n'a pas. Celui qui passe 

s'en empare. Avant lui, la route arrive jusqu'à la première

maison qui manquait. L'une de ses pierres roule sur le seuil.

Celui qui s'apprête à entrer la ramasse.


Extrait de IMPLORE, page 77, Bruno Guattari Editeur, 2020.





Dans cette cavité...

 

Dans cette cavité, tu pourras loger en attendant

des jours meilleurs, avec ses abeilles, leur pollen

et les bourdonnements, au reveil, augurant les fleurs


vivantes. Dans ce repaire, tu rangeras le strict nécessaire,

des mots égarés, prononcés après l'hallucination,

des mots après la vie

à la mémoire de la terre, juste avant le déluge.



Non, mon déluge...



Non, mon déluge...


Parmi la limaille en bataille semblable à l'éparpillement

de tous ceux qui trouvent guerre sans refuge, malgré

les interférences


en accord, il y a le médaillon récent que je tiens caché :

une tache noire instable sur pattes garde, nerveuse tache,

une bille rouge cernée de jaune, merle et grain de groseille

acide, issus du talus, étendue rouge en son bec le rond noir.



Regarde, nos mains sont semblables...

 

Regarde, nos mains sont semblables...


Regarde, nos mains sont semblables, nous sommes aussi

nombreux que dix chemins, nous les dix à deux,

cherchant sans déceler, alors, un poème. Nos doigts


ne savent ce qu'ils souhaitent. Somme nous serons en train

de ne pas toucher encore ; une tache à la surface des choses

trouble la pensée et nos sentences modernes. La faim nous

désigne, plus vivants que les jours sans fin. Pourquoi trouver.


Les jeunes pousses, l'éclair des sous-bois...

 

Les jeunes pousses, l'éclair des sous-bois...


Les jeunes pousses, l'éclair des sous-bois, cachent

les chemins chauves. Un air d'herbe souffle entre

les arbres chanteurs, les frênes *.


Invasive génération de lierre neuf, la ruine

ressuscite, à sa pierre s'aiguise la lumière plus habile

soudain à ôter l'inutilité du bruit de bottes

et des voix sur les toits à peine distincts.



* Dans certaines régions de France, on nomme les samares des frênes les « langues d'oiseau ».



Au présent

 

Au présent


Se taire et parler puis cesser encore, chaque fragment

au cours de la continuité convoque

à son insu le poème


de tous les jours. L'usine proche fabrique des pièces

et père, mon père feu presse ses yeux sous ses doigts, engendre

les enfants de la terre et sa bouche de sacrifice pense

à haute voix le passé que l'heure future interroge, bée.



Le volet replié dans le ciel...

 

Le volet replié dans le ciel...


Le volet replié dans le ciel d'où croule un feuillage

comme l'air suspendu, les bruits lointains après le ressac

et la terre affluant pour l'alité


lui garde les yeux levés, scrute la mécanique du mouvement

la couleur identique varie, la chambre tient dans le cœur

dehors est une chambre où la fièvre lave l'inutilité

d'un rien qui vous excuse.


Que le visage...


Que le visage... 


Que le visage quitte la surface, sous le verglas,

qu'il sombre comme masse au fond de la vase

que surgisse l'absence à la queue du mirage,


tel est le seul remède à la mère errante, rappelée

par les vagissements. En cette saison, la graine tombée

se fendille, la naissance résulte du heurt causé

par la coïncidence entre l'amnésie et le chiendent. 



« L'ortie pour croître attend que je t'oublie », Jean Grosjean in La Gloire, page 192, Poésie/Gallimard, 1999.

margelles n° 15, automne 2023

Le nouveau numéro de la revue margelles, à découvrir, avec ses textes et les photographies, notamment, de Philippe Agostini, Adèle Nègre, Isabelle Sancy...

Fabrice Farre propose, également, la traduction des trois premiers poèmes de Poète à New-York, de Federico Garcia Lorca.

NB : de nombreux numéros sont, à ce jour, épuisés. Qu'on se le dise !

Pour une meilleure visibilité, un CLIC sur l'image suffit.

Bonne vision et bonne lecture !




Je voudrais moi aussi...

 

4. Je voudrais moi aussi la raconter, cette histoire...


Je voudrais moi aussi la raconter, cette histoire

de l'oubli où plonge le corps dont le baiser

avec la nuit dissout le bruit. Au cœur

de la matière brûle l'appât du poisson-pêcheur,

sa lumière consume l'absent.

Fouler le sable, approcher le cortège amnésique

des méduses qui s'élève en dépliant le vide marin,

aller et venir sans destin, loin de la surface.

La main traverse les rescapés appelés à vivre

et la mémoire fuit derrière un nuage d'encre.


Fabrice Farre, AVANT D'APPARAÎTRE, Unicité, 2020, page 10


Épargne ma poussière

 

Épargne ma poussière à ton retour,

dès que tu auras abandonné ton absence, l'aguerri

délaisse sa peau, goûte à la source solaire et se recompose


poussière, poussière, tout retourne à elle, moins poussière

si l'on s'agite. À mes oiseaux impatients n'être ni miette

ni recours ne sert. À ta matérialité on se heurte ; alors plus vif

voilà au moins un chant peu perdu sans déconvenue



Sirènes

 

À contre-courant

elles remontent, couvertes

d'argent oriental.


L'eau brûle de son feu

implacable. Elles songent

à leur lieu de naissance.


Elles ne sont pas sirènes

en eau douce. Elles ont

sur terre, la particularité

d'aller au vent mêler leurs cheveux.

Matière


Les flocons de l'été sur le verre

du toit crépitent - un blanc silencieux

les sépare sans tomber une seule fois

En ce ciel confondu si je me deux

la saison forte embrase la lumière

vivante du temps et je t'aperçois


IMPLORE, Bruno Guattari. Editeur, 2020

Chair

 

La chair noire éclaire la lanterne

les murmures s'apparentent au latin

les heures attirées manquent leur cible

le grave danse annonçant le matin

et toutes ces heures indescriptibles

Demain voudrait tant être moderne


Extrait du recueil IMPLORE, Bruno Guattari Editeur, 2020.




Echarde

 

Il a fallu du temps pour qu'elle remonte

à la surface, un regret dans la chair,

une épine lancinante comme

un rosier sous la terre.

Elle fait mine de se montrer

puis sombre dans l'univers

de l'humanité, écharde

brindille de radeau pareille

à une barque surpeuplée.



A paraître dans la revue OSIRIS, dirigée par Andrea et Robert Moorhead, en janvier 2024




Instant

 

Il y a le vent qui fait vaciller

les petites choses, le vide est plein

de la chute à venir. Le soleil éclaire

la scène, la pluie n'en fait qu'un souvenir.

La fourmi se maintient, l'araignée du jardin

se suspend ; le fil attache, l'air libère

les chemises et marchent les pantalons encore

humides – tout ce qu'il reste, ce qui s'évapore rappelle

à l'ordre donné par le hasard. Pour vibrer, on vit toujours

de l'inexactitude. La certitude fait tomber.



Moins





La rangée de chaises devant la table,

tous ces dossiers inclinés, les choses

et les discussions ajournées, le bruit

des pas attendu accompagné de ses voix venues

d'ailleurs, la fenêtre tremblante frôlée

par le soleil qui marche avec une jambe

dans la cour ravinée sous la pluie

de cris d'enfants, pendant la journée

d'une heure, au moins. 


Revue alsacienne de Littérature, n° 139

Pour commander le n° 139 de la RAL :

"Les Amis de la Revue Alsacienne de Littérature"
BP 30210 - 67005 STRASBOURG Cedex



SOMMAIRE


Catherine Wackenheim-Jacobs : Le Studium, une façade tout en courbes  

PATRIMOINE

Jean-Paul de Dadelsen : Watteau (sonnet inédit)   
Jean-Paul Sorg : Une si précoce maturité   
Jean-Paul de Dadelsen : Alsace – Midi. Notes de voyage inédites  
Charles Fichter : Jean-Paul de Dadelsen à Marguerite Yourcenar.  
Lettres « de guerre » entre 1940 et 1943
Martine Blanché : Le Ried de l’enfance chez Jean-Paul de Dadelsen   
et Claude Vigée
Mathieu Jung : Faire vivre la baleine : de Dadelsen en Gadenne  
Elias Levi Toledo : Notes sur l’écoute comme écriture  

Catherine Wackenheim-Jacobs : Des pentes douces et des escaliers  

L’INACHEVÉ

Alain Fabre-Catalan : Le levain de l’inachevé  
Marie-Yvonne Munch : L’inachevé est un jardin  
Emma Guntz : Unvollendet  
Stratis Pascalis : Ο,ΤΙ ΔΕΝ ΕΙΠΕ Η ΣΑΠΦΩ / Ce que Sappho n’a pas dit    
Eva-Maria Berg : L’inachevé / Das Unvollendete  
Gilles Marie : En voie d’achèvement  
Marlena Braester : À l’inachevé  
Max Alhau : Loin de toute échéance  
Alain Fabre-Catalan : L’inachevé nous fait signe  
Germain Roesz : Faire face est le visage de l’inachevé  
Claudine Bohi : L’inachevé des mots  
Anne-Marie Zucchelli : Au gré  
Christiane Roederer : Cabotage dans l’inachevé  
Maryse Staiber : Spruch vom Unvollendeten  
Françoise Urban-Menninger : Les vies inachevées. L’ourlet des jours  
René Heyer : Enfin  
Pierre Judide : Jusqu’au fond de l’inachevé
Fabrice Farre : Fragments
Sophie Weill : Inachever sans fin
Marie-Jeanne Langrognet-Delacroix : Méditations inachevées
sur l’inachevé
Laurent Bayart : Un point final
Alix Lerman Enriquez : Jour inachevé

Catherine Wackenheim-Jacobs : Le Studium, un lieu de rencontre

VOIX MULTIPLES

Martine Blanché : Caravage. Tableaux d’exposition (Georgia O’Keeffe).
Je regarde ta montre de gousset.
Markus Manfred Jung : ars vivendi
Natacha Lafond : Regard VI, VII, VIII, XIX
Mathieu Hilfiger : Le vieux clou
Andrea Moorhead : Sommeil sans trêve
Claude Vancour : L’arbre enfant. Malgré l’automne. Devoir
Daniel Martinez : Lisières des figures
Laurence Muller : Le lustre du jour éclate
Michael Benaglio : Der Blender. Der kreative Akt
Denis Leypold : Ce bel été 1967
Claudia Scherer : Das unvollkommene Gesicht
Gabrielle Makli : Trois femmes attendaient
Karlheinz Kluge : Der Meister geht. Das Herz des Regenwalds
Élie Mavougnou : Aléas de la vie
Joachim Kaboré-Drano : Regards croisés
Jean-Christophe Meyer : S Karnelkimme / La graine a germé
Pierre Zehnacker : Sur un portrait de Durer. L’angoisse de Jérôme Bosch.
        Le poète, le diable et le Bon Dieu

Catherine Wackenheim-Jacobs : Avez-vous oublié vos bouchons d’oreilles ?

CHRONIQUES

Vladimir Claude Fišera : Guerre et poésie en Ukraine aujourd’hui :  
Pavlo Vichébaba
Paul Assall : Ins Offene. Der mystische Lehrpfad am Straßburger Münster  
Paul Assall : Jean sans Terre / Johann Ohneland. Erinnerung an Yvan Goll   
Marie-Yvonne Munch : Hommage à Germaine Richier                             
Maryse Staiber : Georg Baselitz à la galerie Ropac Pantin                           

Catherine Wackenheim-Jacobs : Le Studium, cafétéria Mensae    

NOTES DE LECTURE

Dans cette chambre étroite

 

Dans cette chambre étroite

flotte une part de vie, l'autre moitié

ne distingue plus la ruée des objets.

J'essaie de lui restituer leur nom

le brun tabac passe par la baie,

sa voix ne répète ni ne murmure.

La porte s'ouvre, l'infirmière

lui carresse le front. Le bruit

du couloir entre familier,

avec son fracas de sabots, s'attarde

à la frontière indicible, pour l'oubli de ma mère.




Tous ceux qui...

 

Tous ceux qui font signe en agitant la main,

ne comptent pas sur les mouchoirs

démodés, tous ceux-là, le long d'un quai

qui déborde le jour suivant

s'en sont allés

capturés par la vitre d'où la vie

s'articule, délaissant

des silhouettes gorgées d'eau

avec le désert buveur des témoins.


REMERCIEMENTS AUX LECTEURS

Le blog de Fabrice Farre fête cette année, précisément, ses dix ans d'existence.

Un grand merci, donc, aux nombreux lecteurs de tous horizons.




Duplice

 

La porte se cache,

les briques maçonnées l'excluent

à moitié,

noire après la pluie de cette nuit.

Ce matin, le soleil cru dédouble

le temps, le pas incertain

trouble la vue. Un oiseau, par-dessus

le mur, s'ébroue en ouvrant deux becs.

Son nom, son espèce reviennent à l'esprit.



Perdus

Sur la margelle vont les fourmis
sans jamais tomber
dans le noir instable,
sur le fil marche le funambule,
sur la moindre corniche
je pense souvent.
La simple idée de la chute nous fait dire
que nous sommes perdus,
mais serions-nous plus utiles
si rien ne menaçait.

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Sul parapetto vanno le formiche
senza mai cadere
nel buio instabile,
sul filo cammina il funambolo,
sulla minima cornice
sto pensando spesso.
L'unica idea della caduta ci fa dire
che siamo spacciati,
ma saremmo più utili
se non ci fosse nessuna minaccia.


in LA FIGURE DES CHOSES, éd. Henry, octobre 2014



Saint-Sauveur

 

Les nuages se séparent des toits

mais ne rejoignent pas les hauteurs.

Le paradis singe la terre d'ici.

Les habitants rentrent en allumant

un petit carré d'âme ouvert dans la pierre,

sans volets. Les pluies ont usé la route, emporté 

les chevaux qui regardaient les hommes.

Le seul âne qui s'incurve

sous le poids emporte

les pauvres dieux.


Extrait de SAUF, éditions du Cygne, 2021



Si le mot répond...

 

Si le mot répond à la voix, deux font quatre, là sous les huit lentisques. Avec le hasard, l'ordre lancé décide du destin et de l'autre qui, lui, se défend de l'assaillant : le mètre contre la logorrhée. La joute défie lentement le chant de l'oiseau perché dans le taillis abstrait. L'ossature de l'air se dresse comme une lance, on écoute en rangs serrés. La parole assène un coup de grâce à l'animal de guerre aux abois.


Extrait de DES EQUILIBRES, Bruno Guattari éditeur, juillet 2022. Photographies : Philippe Agostini.


APPARITION



Secrète en son jardin
les rosiers la mesurent
entre les haies et les feuilles rondes.
L'étourneau perce le vert
à trois heures, comme nous sommes
du même nombre, de l'identité
remarquable du passage.


Photo : Marianne FD

Poème

 

Il y aura des rires attrapés dans leur envol, des éclats mêlés au calme, le tambour sourd de l'été, les volets fébrilement repoussés par la pénombre, la salamandre qui résiste au feu, sous le toit ; les graves sentinelles mousseuses des pins sur la terre, le long des lignes sinueuses de demain, et le lierre qui lit le visage des façades, avec son feuillage aux petites têtes pensives, attentif au moindre signe d'abandon.


In DES EQUILIBRES, avec les photos de Philippe Agostini, Bruno Guattari éditeur, juillet 2022, 91 pages, 10 €.

Revue Alsacienne de Littérature n° 138, décembre 2022

ÉDITORIAL

Marie-Agnès Kopp : La Cathédrale de Strasbourg

PATRIMOINE

Charles Fichter : René-Nicolas Ehni : quelques scènes de la vie d’un Taugenichts

Jean-Paul Sorg : Geitscherèi ou le démon du langage

Marie-Agnès Kopp : Passerelle de l’Abreuvoir, Strasbourg                                                             


DIVAGUER

Alain-Fabre Catalan : Divagations en partage

Marie-Yvonne Munch : Les nénuphars rejoignent les deux rives

Fabrice Farre : En train

Alain Fabre-Catalan : Rives et dérives

Emma Guntz : vagari

Wendelinus Wurth : in de weltgschiicht rumtriiwe

Anne-Marie Zucchelli : nuit volante

Max Alhau : À l’encontre du temps

Eva-Maria Berg : divaguer

Victor Saudan : Dis vague dis ta vie

Pierre Judide : Sublime divagation, la poésie

Sophie Weill : Dits vagues

Alix Lerman Enriquez : Divagation

Markus Manfred Jung : Wirsch alt

Sarah Kirsch : Mon invisible / Amant (traduction : Maryse Staiber)

Karlheinz Kluge : Kleine Impression, 1970

Marie-Jeanne Langrognet : Divagation du fleuve rouge

Françoise Urban-Menninger : Divagation sur une page blanche. La divine diva

Laurence Muller : Se réfugier dans le sauvage de la pensée

Daniel Martinez : Un air de regret

Andrea Moorhead : Ce silence au fond de toi

Marie-Agnès Kopp : Forêt du Schoeneck, Vosges du Nord

VOIX MULTIPLES

Vladimir Claude Fišera : Poésie ukrainienne après l’invasion russe de la Crimée en 2014 : Iouri Bouriak (présentation et traduction)

Vladimir Claude Fišera : Poésie de l’Ukraine sous les bombes : Anastasiia Afanas’eva (présentation et traduction)

Jean-Claude Walter : De la colère

Jean-Christrophe Meyer : Üssem Wort. De Gruftwaj

Gilles Marie :Promenade sur la plage

Claudia Scherer : handwerker. blue train. in wellen. Langeweil

Laurent Grison : Rimbaud / un poète inachevé

Bernadette Laval : G. est un village…

Markus Manfred Jung : dà nebel / der nebel

Martine Blanché : Romy. La gloriette disparue

Gerad Mucker-Frimmel : Heldenfriedhof. Fortgegangen

Pierre Zehnacker : Le divin. Ne renie pas. La fleur coupée. Le chagrin

Gabriel Singer Gould : Je regarde mon lit / Insomnie

Marie-Yvonne Munch : Les deux tentes sont là

Luminitza C. Tigirlas : L’absentin derrière les deux quidams

Béatrice Machet : Série de tentations

Jacques Stoll : Presqu’île André Malraux. Vulcano

Claude Vancour : Avant le jour, novembre. L’oiseau au coin des emblavures. Spotjohr. Hiver

Marie-Agnès Kopp : La Maison des Tanneurs, Strasbourg

CHRONIQUES

Alain Fabre-Catalan : Le destin d’un poète : Saint-Pol-Roux

Emma Guntz : In memoriam André Weckmann

Wendelinus Wurth : In memoriam André Weckmann

Nicolas Denisot : Retour à Lautenbach

Helmut Pillau : Jakob Sturm – ein Staatsmann aus Straßburg

Helmut Pillau : Leben im Dazwischen. Paul Mendes-Flohr, Martin Buber. Ein Leben im Dialog

Maryse Staiber : Sam Szafran, obsessions d’un peintre

Marie-Agnès Kopp : Saintes-Maries-de-la-Mer

NOTES DE LECTURE


OSIRIS - CELEBRATING, 50 ans de poésie (1972-2022), septembre 2022

 

OSIRIS : 106 Meadow Lane Greenfield Massachussets 01 301 USA


Rédaction : Andrea Moorhead

Conception graphique : Robert Moorhead


SOMMAIRE (choix établi par Andrea Moorhead) :


ANGLAIS : John Falk, George Moore, Peter Siegenthaler, Marcia Arrieta, Ingrid Swanberg, Alan Britt, Pansy Maurer-Alvarez, Silvia Scheibli, Anne Blonstein, Robert Dassanowsky, Simon Perchik, Rupert Loydell, Frances Presley, Charles Hadfield, Patty Dickson Pieczka, Paul B. Roth.


FRANÇAIS : Rina Lasnier, Tahar Bekri, Abderrahmane Djelfaoui, Yves Broussard, Nicole Brossard, Roland Giguère, Marie-Christine Masset, Robert Melançon, Robert Marteau, André Ughetto, Hélène Dorion, Diane-Ischa Ross, Ouahiba Aboun Adjali, Michel Cosem et Fabrice Farre.


TRADUCTIONS (en anglais) : Cruzeiro Seixas/ Alexandre Amprimoz; Gyula Illyès/ Bruce Berlind et Mária Körösy; Hanne Bramness/ Frances Presley et Hanne Bramness; Thanásis Hadjópoulos/ Yannis Goumas; Rosa Alice Branco/ Alexis Levitin; Vicente Aleixandre/ Stephen Kessler; Annemette Kure Andersen/ Thom Satterlee; Sándor Kányádi/ Paul Sohar; Marin Sorescu/ Stuart Friebert et Andriana Varga; Günter Kunert/ Gerald Chapple; Denisa Comănescu/ Adam J.Sorkin et Irma Giannetti; Eugénio de Andrade/ Alexis Levitin.


PHOTOGRAPHIES : Portfolio I et II.



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