Nourrice

 

Ma noire nourrice a le corps couvert de plis de sagesse, elle voue à ses Saints le chant du lait d'où naissent promesses et retour. Une fois franchi le seuil de son sourire, la chambre unique d'une seule fenêtre fixe le bol de terre où trempent les lèvres du vieil enfant. Et le cuivre solaire, roulant sur les vieilles terrasses de béton désarmé, regrette un or convoité dans la mine profonde à ciel ouvert.



VUES ET REVUES

LISTES DES PAGES DU BLOG

POÉSIE CONTEMPORAINE... peut-être

TOUS LES TEXTES SONT PROTÉGÉS [page WIKIPEDIA]. Ils sont la propriété exclusive de Fabrice Farre.







ARCHIVES DU BLOGUE