Je m’en remets aux
blessures de mes chaussures.
Avoir tant marché et
n’avoir
jamais quitté les rues. Avoir été
sans possession ni devenir
d’un ADN propice à l’usure
comme mes lacets.
Je suis d’un cuir dur,
cependant, jamais
de ce simili plissé qui
exprime à lui seul la
difficulté
d’être à plat, la facilité à me taire.
Paru initialement dans "Le florilège" de soc & foc.