TATOUAGE

 

Rue Balthazar, je crois, au premier

quart de la journée, les vitrines glissent

pendant la marche, engourdies d'un jour

possible. Quelque pacotille en vente y trône.

Au second quart, dans les bas quartiers de la ville,

un colosse sans âge pratique le tatouage,

j'en porterai un : l'inquiétude peut-être

de l'impasse.



DOUZE

 

L'avion qui transporte au-dessus de la chape

gronde davantage tout comme les miens :

ils reposent là où j'ai quitté leur demeure,

me parlent un langage que seul je connais.

J'abandonne dans le bruit ce qu'ils ont gardé.

L'avion transporte, brutal vous déporte.




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