Au départ des car rouges, on accourt sur la place
pour faire signe aux visages, derrière les vitres :
nombreux sont ceux qui sont montés à bord
pour ne descendre qu’une fois arrivés à bon port.
Sur la mer de goudron surnage un ciel tyrannique
où désertent des flèches vivantes, résolues à franchir
les frontières. Les trissements rappellent des êtres
plus réels ; le dépit de l’autre côté arrive ici
sous forme d’hirondelle, fixant le point d’arrivée.