A corps ouvert


Tu arrives en défrichant la forêt de mes pensées,

le projectile renverse les quilles et en l'espace

de secondes que je ne sais compter,

il résulte du choc une source qui n'est ni fleuve

ni rivière. C'est une sensation torrentielle, pourtant,

elle ne mouille pas, elle m'assoiffe puis m'absorbe.

Revenant en moi, pétri par ce réflexe de survie,

mes haillons sont mon plus beau vêtement.


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