Pourquoi viens-tu me surprendre en plein jour ?
La lumière sursaute, dans le coin d’une pensée
je te suis, les yeux retournés. Sans un mot,
je te donne des nouvelles, tu réponds dans la langue
d’un temps. J’articule quelques syllabes
du dedans, de celles qui s’amarrent et permettent
d’entrer dehors, à nouveau. Je te poursuis,
leurré, le soleil te happe, mais c’est
l’éclairage d’une lampe haute. Je lis donc à la nuit
tombée. Passent ton visage, le vent dans tes cheveux ;
l’image rassemble ses reliefs.