La gare

 

La désobéissance s'arrête aux carrefours,

le temps qu'elle ôte les larmes ferrées,

puis elle lève ses épaules menues

et les frontières gagnent de nouvelles

latitudes. Elle dérobe, à l'insu des douaniers,

les fruits supendus que livrent les branches

d'arbres inconnus, de l'autre côté des barrières.


VUES ET REVUES

LISTES DES PAGES DU BLOG

POÉSIE CONTEMPORAINE... peut-être

TOUS LES TEXTES SONT PROTÉGÉS [page WIKIPEDIA]. Ils sont la propriété exclusive de Fabrice Farre.







ARCHIVES DU BLOGUE