Les nuages se séparent des toits
mais ne rejoignent pas les hauteurs.
Le paradis singe la terre d'ici.
Les habitants rentrent en allumant
un petit carré d'âme ouvert dans la pierre,
sans volets. Les pluies ont usé la route, emporté
les chevaux qui regardaient les hommes.
Le seul âne qui s'incurve
sous le poids emporte
les pauvres dieux.
Extrait de SAUF, éditions du Cygne, 2021