J'occupe une maison dans une maison,
celle où l'on pense jour par jour.
Les images des enfants ne font
que passer, il n'y a aucun tableau.
Les murs sont blanchis à la chaux
de l'amour qui brûle et parfois
rassérène. La veille du lundi
et du vendredi je prépare un déjeuner
pour un convive que j'aperçois
dans les formes mobiles du quotidien.
A paraître, avec cinq autres poèmes, dans la revue américaine OSIRIS, en juin 2021