Puis revenait comme un éclat
de voix cet après-midi dur qui
passait par la fenêtre
pauvre. Ta main ouvrière
œuvrait au quotidien couturier.
Les gens qui venaient se laissaient
évaluer sous ton mètre. Tu
mesurais donc les vivants et les coups
de craie donnaient une preuve
supplémentaire au salaire routinier.
Quant à moi, je râlais trop souvent
croyant avoir pour simple patron cette
ombre seule sur le bois de la table
où nous mangeons silencieux
avec les autres qui viendront.
Tableau très visuel, et, comme toujours avec vos mots, chargé d'émotions surtout parce qu'il s'agit non seulement du regard de l'enfance mais aussi d'une génération industrieuse qui a pratiquement disparu Belle couture en vérité à conserver en mémoire vive
RépondreSupprimerMerci beaucoup LNM. Oui, c'est la mémoire qui compte. Vous avez raison, comme toujours.
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