Je sais que je viens du monde
pour avoir porté mille fois
ce tas de branches qui ne sert
qu’un instant. Lorsque le froid
glapit aux petites portes, invisible.
A l’intérieur, sans bouger,
seule l’idée de devoir retourner chercher
les arbres me remplit de cette science
dont je sais que je viens du monde.
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