La
ficelle maintient le bagage :
nous
avons la dignité avant le départ.
Tout
autour du cuir, le renfort irrégulier
est
comme le cœur ballant
qui
oublie parfois de respirer.
La
poignée élimée brille pour ne rien
laisser
des images qui l'entourent.
Ce
sont les arbres à venir dans la vitesse
les
champs lancés dans l'air brûlant
les
toitures saignantes et les visages
aux
ouvertures comme les lignes
électriques
qui se mêlent et se séparent.
Le réel, lui, pourrait se découdre.
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