Au
rez-de-chaussée nous avons des histoires interminables de rues.
Au
premier étage, nous bavardons loin des lacets urbains et distants,
au
second nous songeons à dormir en oubliant qui nous sommes.
Au
quatrième, nous ressemblons
aux
greniers de la mémoire, clairs bientôt comme des miroirs.
Sur
les toits où nous allons en l'imaginant seulement
nous
mourons comme les abeilles,
sanctuarisés,
avides du miel de la ville,
incapables
de toucher au ciel, même après trois essais.
Numéro
6 « Marges », de L'assaut « Poésie nouvelle passée
en revue », mars 2015.
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