Poème 4, paru dans la revue Alkemie n°22.




A la frontière, l'arbre abandonne
son fruit : une coque vide où résonne
un fruit sec. En vérité j'ai quitté,
sans me retourner, un pays pour un autre.
Natif d'aucun lieu, j'eus cependant
pour branche l'oiseau interprète
un vent libre et lent dans les feuilles ;
je les entendais ailleurs avant de rouler
je les voyais toujours en allant vers l'oubli
cherchant le timbre ou le visage,
un lieu sûr, une rue, une fontaine fraîche,
une parole bue avant la naissance.



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