EXIL

 

Les pierres montent une à une

devant la mer et la mer a reconnu

le littoral ; la mer grommèle, la mer

respire pour lui. Le souvenir la garde,

la mer colère, la mer aimée ; la mer

ne voit que le prisonnier fou à lier, à aimer

à haïr, la mer essore, la mer se terre, la mer.




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