Par la fenêtre passent les routes :
ainsi retenues, elles volent jusqu’à toi.
Elles sont d’un ciel supposé
où l’on va sans lever le regard,
comme si l’idée d’être à tes côtés
revenait à ne prendre de l’évidence
que le chemin le plus ordinaire,
c’est-à-dire celui qui espère
sans jamais toucher terre.
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