Tu
me demandes l'heure qu'il est.
Ton
visage trop mûr froisse,
ta
bouche est un rond d'ignorance,
tes
mains tremblantes sont celles
que
j'ai vues dans les chambres blanches
au
nom de paradis menteur.
Tes
yeux ne renvoient plus que mon visage,
ils
se sont donc vidés de tout nuage,
de
cette imperfection un rien céleste pour qu'elle soit humaine.
A
t'observer, peu importe s'il est deux ou trois heures.
Nous
sommes alors davantage prolongés par l'hébétude,
tout
à coup si éloignés de la question.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire