La
neige tombe sur la route noire
dans
le silence elle recouvre
les
fleurs rouges. Le bruit des voix
vient
de la terre alors. Bientôt la neige noire
tombe
sur la route blanche :
on
n’y trouve que les pas du regard.
Bientôt
le blanc s’efface
le
noir fleurit sous les abeilles bavardes
les
unes et les autres chargées de miel clair.
Paru, pour la première fois, dans l'anthologie de Jean Foucault, in Charlibre : le poème du jour d'après, 2015, p.153.
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