A tâtons, les mains ouvertes et l'œil retourné vers le miroir
ancien, le corps frôle les parois des appartements occupés,
descend les marches au moment du verdict, cherche
et reprend son souffle. Mais qui es-tu quand, avant d'être
touché, tu demandes à ce que l'on t'accompagne. La traversée
de la forêt de souvenirs obstrue le passage, comment
peux-tu rencontrer le corps aveugle. Il traîne dans les prisons,
le gardien t'enjoint à quitter les lieux. Tu esquives l'ordre,
te mêles à la boue des propos autoritaires, prêt à retrouver
le corps ambulant qui manque.
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